ETERNITY (Version CD - 2006)

La génèse de "ETERNITY"

 

After "Patchwork", Silereves' new album is intimate and much shorter, more relaxed, on the religiously exploited theme of the dream that we cross like an unexplored continent. But if "Eternity" floats between two worlds with its instrumentals, it's also to better deliver some songs with "realistic" lyrics, a bit to say that dreams are woven from real elements and only transpose them. The songs are separated from each other, to avoid an artificial continuity. Due to Silereves' contract with the digital platform DBC-Records, there are two versions of "ETERNITY", but the main core of the cd is still present. The version for DBC-records is 11 tracks, with "bonuses" ("Le Pull", as a tribute to the SilerevesLabs passed on DBC in 2004 - "La Fuite", the most recent track recorded in-extremist before sending the cd's to the label - and "Cut cut the rabbit", a song from 2001 that the director of the label DBC-records insisted to present on the digital platform). A second version on CD briefly sold on VirtuaLabel is a version called "Nihil edition" and has 17 tracks, it contains all the tracks (except "Cut cut") + those which had been left out of the "Eternity" concept (the alternative version of "Le chant de Morphé" published on the compile n°2 of Musicien.biz, as well as the track composed by Sucrepop and interpreted by Silereves: "La lettre", + other tracks recorded in 2005).

Nach "Patchwork" ist Silereves neues Album intimer und viel weniger lang, entspannter, über das religiös ausgeschlachtete Thema des Traums, den wir wie einen unerforschten Kontinent durchqueren. Aber wenn "Eternity" mit seinen Instrumentals zwischen zwei Welten schwebt, dann auch, um einige Songs mit "realistischen" Texten besser abzuliefern, ein bisschen, um zu sagen, dass Träume mit realen Elementen verwoben sind und diese nur transponieren. Die Songs sind von einander getrennt, um eine künstliche Kontinuität zu vermeiden. Aufgrund von Silereves Vertrag mit der digitalen Plattform DBC-Records gibt es zwei Versionen von "ETERNITY", aber der Hauptkern der CD ist immer noch vorhanden. Die Version für DBC-records besteht aus 11 Tracks, mit einigen "Boni" ("Le Pull", als Tribut an die SilerevesLabs, die 2004 an DBC übergeben wurden - "La Fuite", der letzte Track, der in-extremist aufgenommen wurde, bevor die Cds an das Label geschickt wurden - und "Cut cut the rabbit", ein Song aus dem Jahr 2001, den der Direktor des Labels DBC-records unbedingt auf der digitalen Plattform präsentieren wollte). Eine zweite Version auf CD, die kurzzeitig auf VirtuaLabel verkauft wurde, heißt "Nihil edition" und hat 17 Tracks, sie enthält alle Tracks (außer "Cut cut") + diejenigen, die im "Eternity"-Konzept weggelassen wurden (die alternative Version von "Le chant de Morphé", die auf dem Compile n°2 von Musicien.biz veröffentlicht wurde, sowie der von Sucrepop komponierte und von Silereves interpretierte Track : "La lettre", + andere Tracks, die 2005 aufgenommen wurden).

Aprés "Patchwork", le nouvel album de Silereves est intimiste et beaucoup moins long, plus reposé, sur le thème religieusement exploité du rêve qu'on traverse comme un continent inexploré. Mais si "Eternity" flotte entre deux mondes avec ses instrumentaux, c'est aussi pour mieux livrer quelques chansons aux paroles "réalistes", un peu pour dire que les rêves sont tissés d'éléments bien réels et ne font que transposer ceux-ci. Les morceaux sont séparés les uns des autres, pour éviter une continuité artificielle. En raison du contrat de Silereves avec la plateforme numérique DBC-Records, il existe deux versions de "ETERNITY", mais on retrouve toujours le noyau principal du cd. La version pour DBC-records est de 11 titres, avec des "bonus" ("le pull", en hommage aux SilerevesLabs passés sur DBC en 2004 - "La fuite", morceau le plus récent enregistré in-extremiste avant l'envoie des cd's au label - et "Cut cut the rabbit", chanson de 2001 que le directeur du label DBC-records a tenu à présenter sur la plateforme numérique). Une deuxième version sur CD brièvement vendue sur VirtuaLabel est une version appelée "Nihil edition" et compte 17 titres, elle contient tous les morceaux (sauf "Cut cut") + ceux qui avaient été écartés du concept "Eternity" (la version alternative de "Le chant de Morphé" parue sur la compile n°2 de Musicien.biz, ainsi que le titre composé par Sucrepop et interprétté par Silereves : "La lettre", + autres morceaux enregistrés en 2005).

 

1. Ewigkeit
2. 40 ans
3. Reinigung
4. Le chant de Morphée
5. Traümerei
6. Cruellement, Fred (paroles Fred Lebon)
7. Fillette sans futur
8. Erwachen
9. Bonus : Gemälde die meer

BONUS :

Nihil (encore)
Deux cercles d'argent
Poême du chlore
Le pull
Le chant de Morphé - version 2
Ewigkeit bubbles
La lettre (Sucrepop)
La fuite

 

 

Ce sont les autres qui en parlent le mieux :

"Eternity, un disque spirituel de Silérêves" : Silérêves avait posé ses valises le temps d'un retour sur lui-même avec le double cd compilation « Patchwork », le voilà qui reprend la route, une route aérienne, une route vers la spiritualité ?On n'appelle pas son nouveau disque « Eternity » au hasard après une séance de tirage au sort parmi les mots du dictionnaire. Surtout que ce mot là n'est pas dans le dictionnaire. Vous la voyez comment l'éternité vous ? Dans l'imaginaire partagé par beaucoup de cinéastes ou de vidéastes, l'éternité prend les apparences d'un paradis ouaté et embrumé où l'on flotte plus qu'on ne se déplace. A ce titre là, le nom est bien choisi. La musique de Silérêves n'a jamais été aussi en apesanteur. Exit les petits gimmicks qui faisaient aussi le charme de Patchwork, Silérêves recentre son propos. En neuf titres plus instrumentaux que chantés (même si l'on trouve de magnifiques textes chantés d'une voix résignée comme " 40 ans " ou " Cruellement Fred " ) la musique de ce « Eternity » flotte entre deux eaux qui s'écoulent à leur rythme. Paix ou apaisement semblent les mots clé de disque qui malgré la première impression laissée par la thématique des textes et des titres comme « Fillette sans futur » ou les consonances germaniques de titres comme « Erwigkeit » ou « Gemälde die meer » vous emmènera dans une période d'écoute en toute relaxation emplie d'une poésie Silérêvesque.. Un personnage à découvrir !" MUSICIEN.BIZ

C'est en effet à un moment d'éternité auquel nous convie le dernier CD de SILEREVES , tant son expression musicale particulière met notre cerveau en état de grève stricte.D'ailleurs il ne m'est pas possible de l'écouter en écrivant cette rubrique, tellement, par un phénomène que je ne m'explique pas, aussitôt les premières notes entendues, je ne suis plus capable de penser et d'aligner deux mots. C'est comme si, projetée en suspension entre deux mondes, le temps s'était arrêté. Peut-être que la musique de Silerêves a des vertus thérapeutiques insoupçonnées et qu'elle serait apte à remplacer de nombreuses heures de pratique Zen. Même une chanson aussi touchante et réaliste que "40" ans ne parvient pas à me faire redescendre sur Terre. La poésie musicale de Silerêves peut tout se permettre et quand les intellectuels de la musique parleront là de "brouillon", moi je dis : génie poétique. A bat les cadres, les barrières, les trames et tous ces concepts réducteurs, sa liberté ne s'en soucie pas. D'imaginaire sonore en volutes éthérées sa musique a sa propre volonté, va où elle veut et me laisse la sensation que c'est elle qui conduit son compositeur à l'endroit qu'elle aura choisi, entre deux mondes. Ne vous y trompez pas, Silerêves est tout à fait capable aussi d'une musique structurée, proprette, bien cadrée, tendance actuelle. Ce n'est tout simplement pas la voie qu'il a choisi et ce chemin est très courageux parce que seuls ceux qui ont la capacité de s'y laisser entraîner sans juger y auront véritablement accès. Serez-vous de ceux-la ? Si oui, la récompense sera qu'en 9 titres vous serez délestés de toutes les pensées inutiles qui encombrent votre cerveau et que vous vous sentirez léger…. léger….A répéter donc, chaque fois que le stress vous gagnera. Une collaboration sur ce CD : Fred signe avec bonheur le texte de "Cruellement". Y figure également une énième version de « Fillette sans futur », l'un des titres que je préfère dans l'œuvre de cet artiste. « ETERNITY » sera bientôt disponible dans la boutique de DBC Et si vous voulez découvrir plus en profondeur le magicien poète dont DBC a été l'un premiers à saluer le talent, rendez-vous sur son SITE . CORRIYA