LAST (Version CD - 2007)

La génèse de "LAST"

 

LAST goes back to the roots of SILEREVES, a mixture of (few) guitar songs and (many) contemplative and floating electro-psychedelic ambiences, all linked by sounds of events of more or less fantastic inspiration (but also simply a pigeon, a fly, electricity in a capacitor...). The album is in the line of "PATCHWORK". The voice is omnipresent and weaves an impressionist canvas resembling a child's drawing, a little scribbled, but always mirroring a deep despair. Loneliness is the recurrent theme, the withdrawal into a virtual ivory tower where one can feel the end approaching.

LAST geht zurück zu den Wurzeln von SILEREVES, eine Mischung aus (wenigen) Gitarrensongs und (vielen) kontemplativen und schwebenden elektro-psychedelischen Ambientes, das Ganze verbunden durch Klänge von Ereignissen mehr oder weniger phantastischer Inspiration (aber auch einfach eine Taube, eine Fliege, Strom in einem Kondensator...). Das Album ist in der Linie von "PATCHWORK". Die Stimme ist allgegenwärtig und webt eine impressionistische Leinwand, die einer Kinderzeichnung ähnelt, ein wenig gekritzelt, aber immer eine tiefe Verzweiflung widerspiegelt. Die Einsamkeit ist das wiederkehrende Thema, der Rückzug in einen virtuellen Elfenbeinturm, in dem man das Ende nahen spürt.

LAST revient aux sources de SILEREVES, mélange de ( peu de) chansons à la guitare et (beaucoup) d'ambiances électro-psychédéliques contemplatives et pleines de flottements, le tout lié par des bruits d'évènements d'inspiration plus ou moins fantastique (mais aussi tout simplement un pigeon, une mouche, de l'électricité dans un condensateur...). L'album est dans la lignée de "PATCHWORK". La voix est omniprésente et tisse un canevas impressionniste ressemblant à un dessin d'enfant, un peu gribouillé, mais toujours miroir d'un profond désespoir. La solitude en est le thème récurent, le retrait dans une tour d'ivoire virtuelle où l'on sent bien la fin approcher.

 

1. Hometimes
2. Délivrance
3. Céramique
4. Extrait du poême du feu
5. Aube de Lune
6. Hometimes interlude
7. Page blanche de Noël
8. Last
9. World of Pain
10. Te quiero Libertad Forever
11. Flamme éteinte
12. Hometimes (reprise)

BONUS :

"On Cephilia's planet", a sci-fi story

"When I'm 64" - Beatles Cover.

 

ce sont les autres qui en parlent le mieux

"LAST est une sorte de LAB en soi, plus prés de "Patchwork" que de "Eternity", avec comme fil rouge la chanson "Hometimes" dont on peut entendre les accords reminiscents entre les autres morceaux. "Last" se frotte parfois au Jazz (le morceau "Last", justement, et le début de "Aube de Lune" où l'on peut entendre un extrait de la vieille version de 1979) et les cuivres sont de plus en plus présents, surtout le sax. Sur ce CD Silérêves laisse une encore plus grande part à l'expérimentation et à une totale liberté d'expression, jusqu'à chanter des mots qui ne veulent rien dire, dans une langue empruntée à l'espagnol, à l'anglais et au français, à l'italien... Ce CD est en quelque sorte trés "Européen". Il y a des mots chantés par une voix guturale pour une poésie d'apocalypse ("Hometimes reprise"), ailleurs une voix diabolique pour un poème incompréhensible aux voix entremélées ("Extrait du poême du feu"). "LAST" prétend être le dernier album, le dernier dessin avant le destin, d'où émerge cependant une chanson peut-être plus formatée, avec une guitare slide dans le plus pur style Floydien version David Gilmour ("World of Pain"). En Bonus il y a un voyage intersidéral, évident hommage à Klaus Schulze et à la S.F (et aux Monty pythons pour le final), ainsi qu'une reprise assez humouristique qui avait été faîte au départ à l'invitation de Sucrepop (elle n'est pas créditée sur la jaquette à cause des droits par rapport à un petit groupe de quatre anglais dans le vent). Finalement "LAST", reflet d'une année d'érrances musicales, a trouvé son âme en liant les morceaux les uns aux autres, et ce faisant il est peut-être avec "Patchwork" le CD le plus abouti de Silérêves. Cette oeuvre clot la trilogie Patchwork / Eternity / Last : la Terre, le rêve et le virtuel ". FRED L.

"World of pain faillit être un titre en anglais. Seul le tout début l'est. Silérêves nous a habitués à jouer avec nos préjugés. Le voici de retour avec un titre que je qualifierais de plus conventionnel qu'à l'accoutumée, une ballade mélancolique au propos métaphysique. Avec cette chanson légèrement bucolique, assez opulente avec son espace sonore bien rempli, Silérêves réussit sur plus de quatre minutes, et avec un thème qui se répète, à nous captiver. On sent bien qu'il est allé à l'essentiel. Joli et mélancolique à la fois". MUSICIEN.BIZ